Programme général :

Mercredi 24.04.2025, 09:00 – 11:00
Projet scolaire 2024-2025 à l’occasion de The Living Pyramid (« La Pyramide vivante ») d’Agnes Denes
En collaboration avec le « natur musée »

En collaboration avec LUGA – Luxembourg Urban Garden, le Mudam présente sur l’esplanade du parc Dräi Eechelen l’œuvre emblématique The Living Pyramid (« La Pyramide vivante », 2015) de l’artiste américaine Agnes Denes (1931, Budapest), figure pionnière de l’art écologique et environnemental. Conçue comme une sculpture monumentale suivant un cycle de vie naturel, The Living Pyramid prend la forme d’une pyramide de neuf mètres de haut sur laquelle poussent plus de 2 000 plantes à fleurs.

Le programme public du Mudam invite quatre classes d’école primaire (de 9 à 12 ans) à participer à un projet scolaire autour de cette pyramide. Le projet se déroulera sur trois sessions au Mudam : à commencer par deux rencontres introductives en octobre, suivies d’une visite du parc et de la sélection de plantes et de fleurs que les élèves planteront au printemps 2025. La troisième session sera consacrée à la plantation, qui aura lieu le matin du 24 avril 2025.

Mercredi 7.05.2025, 14:00
Ouverture officielle de LUGA

Jeudi 8.05.2025, 17:15 – 21:00
Ouverture de LUGA au Mudam

Le 8 mai 2025, le Mudam vous invite à une avant-première spéciale de deux projets majeurs présentés dans le cadre de sa collaboration avec LUGA – Luxembourg Urban Garden. La soirée commencera par une visite guidée exclusive de The Lower World (« Le Monde inférieur »), une nouvelle installation sonore de Susan Philipsz créée pour l’Aquatunnel de la ville de Luxembourg, suivie d’une conversation avec l’artiste au musée.

L’événement se poursuivra en plein air avec une présentation de The Living Pyramid d’Agnes Denes au parc Dräi Eechelen. Cette œuvre d’art écologique emblématique est une pyramide monumentale ensemencée par plus de 2 000 plantes à fleurs. La soirée se terminera autour d’un verre de l’amitié dans l’enceinte du musée. Rejoignez-nous pour célébrer l’ouverture de ces deux projets remarquables !

Programme étendu :

Ce programme a été développé par le conseiller invité Dr Aouefa Amoussouvi ainsi que par António Mendes, chef du département Public au Mudam.

Des mondes en devenir. Art, écologies et futurs non écrits.
Voyages dans les mondes supérieurs et inférieurs.

Vous ne l’avez peut-être pas remarqué, mais le monde tel que nous l’avons connu, tel que nous l’avons construit, touche à sa fin. Alors que le monde brûle, nous nous désespérons et nous réjouissons. D’autres mondes nous attendent.

J’ai trouvé un tel monde dans un espace de temps oublié […]

Je peux soit étirer ma conscience loin de mon corps, en m’accrochant aux réflexions, aux analyses et aux prédictions du monde dans ces miroirs noirs que nous portons tous, soit m’asseoir dans mon corps, m’asseoir avec l’existence. Parmi les gens de mon espèce, c’est un privilège d’exister tout simplement.

par Imani Jacqueline Brown

Entre mai et octobre 2025, le Mudam et LUGA – Luxembourg Urban Garden présentent un programme public en parallèle à l’exposition hors les murs, avec des installations in situ d’Agnes Denes et de Susan Philipsz. À travers des tables rondes, des ateliers, des performances et d’autres formats, le programme explore l’écologie, la fabrication du monde, l’exploration sensible de l’environnement, l’effondrement climatique, la mythologie, l’extractivisme et l’action locale. Des invités du Luxembourg et de l’étranger, y compris des artistes, des activistes et des chercheurs, s’engageront dans un dialogue interdisciplinaire et une pratique créative.

The Living Pyramid d’Agnes Denes transforme le parc Dräi Eechelen en un jardin sculptural évolutif, incarnant les cycles de croissance et de déclin comme une méditation sur le temps, la nature et l’avenir collectif. Son projet Time Capsule nous engage dans une réflexion approfondie sur la gestion de la planète et la responsabilité intergénérationnelle. The Lower World de Susan Philipsz remplit l’Aquatunnel souterrain de sons immersifs, puisant dans les réseaux souterrains du Luxembourg, les traditions orales et les mythologies aquatiques pour évoquer des souvenirs enfouis et des courants invisibles. Ensemble, ces œuvres et le programme jettent un pont entre le monde souterrain et le monde supérieur, entremêlant le passé, le présent et l’avenir à travers les lignées humaines et non humaines, tout en remettant en question le fossé séparant la nature et la culture, et en examinant les dynamiques de pouvoir ancrées dans la terre et ses histoires.

Au cœur de ce programme gisent des questions urgentes : Que laissons-nous au futur ? Quelles archives cachées existent dans les paysages, les corps et les sons ? Et comment façonnent-elles notre avenir collectif ? Comment les méthodes DIY, les écologies queer, les savoirs noirs et les pratiques incarnées peuvent-ils fonctionner comme des technologies de résilience et d’observation de l’environnement ? Comment l’histoire de l’extractivisme continue-t-elle à façonner les relations écologiques et sociales ?

Les ateliers inviteront les participant·e·s à explorer les œuvres d’Agnes Denes et de Susan Philipsz avec tous leurs sens – en engageant le son, la mémoire, le paysage et l’imagination de manière participative et incarnée pour favoriser une connexion profonde et une réponse créative.

Alors que le Luxembourg navigue aux intersections de l’urbanisme, de l’écologie et de la mémoire culturelle, ce programme encourage les échanges interdisciplinaires, l’engagement critique et l’exploration créative, invitant les participants à imaginer et à construire des avenirs plus durables à travers l’art, la science et l’action collective.

Dates :

• 24 et 25 mai
• 21 et 22 juin
• 28 et 29 juin
• 20 et 21 septembre

Programme détaillé : 

Billetterie

Samedi 24.05.2025
14:00 – 17:00
Atelier de contes participatifs : Truite, salamandre, pics et chauves-souris
Jeu de fabrication écologique du monde
par Daniela Medina Poch

Rejoignez-nous pour une session de narration participative dirigée par l’artiste et chercheuse Daniela Medina Poch, au cours de laquelle nous explorerons le potentiel du jeu comme outil relationnel pour fabriquer un monde écologique et développer une empathie entre espèces. Le jeu devient une possibilité face à la crise climatique, un espace où les hiérarchies s’assouplissent, où les rôles sont réimaginés et où les humains se reconnectent à leurs instincts, à leur imagination et à l’écosystème qui les entoure.

Grâce à des jeux de rôle immersifs et à des gestes symboliques, nous incarnerons les stratégies d’espèces locales telles que les truites, les salamandres, les pics et les chauves-souris. En nous engageant dans ces comportements et ceux d’autres animaux locaux, nous découvrirons de nouvelles façons d’entrer en relation avec notre environnement immédiat et nous réfléchirons à la manière dont le jeu peut être un outil d’empathie et de collaboration avec d’autres espèces.

Dimanche 25.05.2025
13:00 – 15:00
Atelier : À l’écoute des bassins de lumière
par Caitlin Berrigan et Samuel Hertz

Comment écoutons-nous et qu’entendons-nous vraiment ? Cet atelier invite les participants à explorer l’écoute comme expérience personnelle et environnementale. En commençant par des exercices ludiques et participatifs, nous réfléchirons à nos propres façons d’entendre et de se mettre à l’écoute du monde qui nous entoure.

L’atelier se déplacera ensuite à l’extérieur, où les participants découvriront trois « stations d’écoute » interactives installées sur le site du Mudam. Chaque station est équipée de microphones spéciaux qui révèlent de nouvelles perspectives sonores : capteurs vibratoires captant les subtiles secousses de la terre et de l’architecture et dispositifs paraboliques « renvoyant » les sons lointains pour les rendre étonnamment proches.

En associant la technologie au lieu, cet atelier nous invite à réimaginer l’écoute comme un acte tissé à même le corps, l’espace et le paysage. Les participant·e·s expérimenteront des prises de son sur le terrain et découvriront comment le son se réverbère dans l’environnement unique du Mudam.

L’expérience collective de l’écoute culminera avec une performance en direct des artistes de Turbulent Rot, qui aura lieu plus tard le même jour.

Dimanche 25.05.2025
15:45 – 16:30
Performance : Turbulent Rot
par Caitlin Berrigan et Samuel Hertz

Les grands fonds marins sont à la fois un support sonore et une strate planétaire, la plus proche du manteau terrestre. Dans cette zone mouvante, où les plaques tectoniques se fracturent et où la terre se remodèle, sédiments, nuages et montagnes sous-marines portent les échos d’innombrables êtres et d’histoires stratifiées.

Turbulent Rot est une performance collaborative réalisée par Caitlin Berrigan et Samuel Hertz, qui se met à l’écoute de ces profondeurs résonnantes. À travers des textes et des sons spatialisés, les artistes convoquent les voix des créatures a/biotiques des profondeurs, des courants et des matières vivantes et non vivantes. Ces voix émergent, convergent, dialoguent et se redissolvent dans l’écume aquatique.

Composition sonore et poétique, la performance offre un passage sensoriel dans des mondes sous-marins où la géologie, l’écologie et la mémoire fusionnent en vibration et réverbération.

Samedi 21.06.2025 + dimanche 22.06.2025, 15:00 – 17:30
Atelier de danse : Se mouvoir avec The Living Pyramid. Le corps comme nature.
par Elisabeth Schilling

Cet atelier de danse et de mouvement de deux jours invite les participant·e·s âgé·e·s de 13 ans et plus à une exploration ludique et incarnée de The Living Pyramid d’Agnes Denes. Enraciné dans la vision des formes sculpturales et vivantes de Denes, l’atelier explore les tensions génératives de l’œuvre : géométrie et croissance, ordre et sauvagerie, structure et imprévisibilité.

À travers des mouvements guidés et des pratiques corporelles, nous étudierons la manière dont nos corps sont liés à la fois à la forme architecturale et aux rythmes organiques de la nature. En passant d’une perspective micro à une perspective macro – des systèmes complexes de notre propre corps aux vastes structures des paysages vivants –, nous nous mettrons à l’écoute des cycles de floraison et de déclin, d’immobilité et de transformation.

Deux jours durant, nous explorerons la forme, la pulsation et la texture à travers l’improvisation, le jeu et l’investigation corporelle. Les participant·e·s seront encouragé·e·s à expérimenter le corps comme une structure dynamique, vivante et en constante évolution : une expression des mêmes forces qui façonnent le monde naturel.

En fin de compte, cet atelier nous invite à dépasser l’illusion de la séparation entre le corps et la nature, la structure et le flux. En mouvement, nous en viendrons à percevoir le corps non seulement dans la nature, mais en tant que nature.

Samedi 28 + dimanche 29.06.2025
Luonnollisesti

Luonnollisesti (« naturellement », en finnois) de Stéphane Ghislain Roussel est une exploration poétique de notre relation complexe à la nature qui fait écho à l’œuvre phare d’Agnes Denes, The Living Pyramid. Les deux œuvres interrogent en profondeur les liens complexes qui unissent l’humanité à la nature et nous invitent à méditer sur notre rôle au sein des systèmes écologiques. Luonnollisesti, à travers un récit personnel, la mythologie et des expériences sensorielles immersives, résonne avec la quête d’harmonie entre culture et nature, à la régénération et la conscience écologique de Denes. Cette convergence souligne l’ambition artistique commune de favoriser de nouvelles perspectives sur la coexistence et la conscience environnementale.

Un événement en deux actes

• Acte I : Sieste sonore
  Composée par Emilie Mousset
  Samedi et dimanche à 14:00 et à 16:00 (30 minutes)
• Acte II : Monologue théâtral
  Écrit par Stéphane Ghislain Roussel, avec Marja-Leena Junker
  Samedi et dimanche à 18:00 (1 heure)
• 40 personnes maximum

Crédits
Idée originale, texte, mise en scène : Stéphane Ghislain Roussel
Conception sonore : Emilie Mousset
Dramaturgie : Julie Sermon
Costumes : Peggy Wurth
Assistant à la mise en scène : Timo Schreckenberg
Avec : Marja-Leena Junker

Crédits de production
Production : PROJETEN
Coproduction : Théâtre d’Esch ; FOCUNA – Fonds culturel national de Luxembourg ; ministère de la Culture du Grand-Duché de Luxembourg
Avec le soutien de : L’Antre-Peaux – Bourges et l’Abbaye de Noirlac.

Réservations obligatoires via : ticket.luxembourg-ticket.lu

Samedi 20.09.2025
11:00 – 16:00
Atelier : L’écoute comme fabrication du monde. Cueillette, son et sensibilité partagée.
par pantea, en collaboration avec Associació So

Cet atelier en deux parties invite les participant·e·s à se mettre à l’écoute des strates écologiques et mythiques d’un lieu par le biais de la cueillette, du son et de l’écoute collective.

Lors de la première session, les participant·e·s effectueront une promenade exploratoire dans le parc Dräi Eechelen, à la recherche de réseaux fongiques, d’herbes et de « mauvaises herbes », témoins résilients du sol, du climat et des transformations urbaines. En touchant, goûtant, enregistrant et écoutant, les participant·e·s s’engageront dans des pratiques incarnées d’exploration environnementale, tandis qu’un flux audio live reliera ce travail de terrain au musée.

La deuxième session se déroulera au Mudam, où les participant·e·s se réuniront pour partager du thé infusé à partir d’herbes cueillies et écouter ensemble le paysage sonore du parc. Les enregistrements de terrain et le matériel de dessin deviennent des outils d’expression au-delà du langage. L’artiste pantea mélangera ces couches en direct dans une composition sensorielle, qui se clôturera par un moment de réflexion partagée.

Mêlant travail de terrain et pratique poétique, cet atelier propose une manière d’écouter différemment : les uns les autres, le lieu et le monde plus qu’humain.

Dimanche 21.09.2025
11:00 – 16:00
Atelier : Inspirer la matière, expirer les histoires
par Alanna Lynch

Cet atelier en deux parties invite les participant·e·s à une exploration immersive des odeurs, de la mémoire et de la narration.

La journée débutera par une méditation guidée et une promenade olfactive dans le parc Dräi Eechelen. En nous rendant sensible au paysage olfactif du parc, nous réfléchirons aux émotions et aux souvenirs qu’évoquent les différentes odeurs. En chemin, les participant·e·s ramasseront de petites quantités de végétaux, offerts en échange d’un acte rituel de soin et de décomposition, pour rendre quelque chose au sol.

L’après-midi, nous nous réunirons pour une séance de distillation collective, afin d’extraire les essences des plantes cueillies le matin. Guidés par des lectures d’écrivains tels que Robin Wall Kimmerer et Ursula K. Le Guin, nous réfléchirons ensemble à la question : Quelle odeur ont les futurs possibles ?

Chaque participant·e embouteillera son propre mélange – pour partie parfum, pour partie histoire – emportant avec soi une trace parfumée de l’expérience et de l’imagination partagées.

Bios:

Aouefa Amoussouvi
Aouefa Amoussouvi (she/her) is a French-Beninese multidisciplinary researcher, curator and artist based in Berlin. She holds a PhD in Theoretical Molecular Biophysics from Berlin Humboldt University (2019). Her work explores rituals, technologies, intersectional and decolonial feminist narratives in science and art. She aims to create alternative practices for collective knowledge production on the digital space, ecology, menstruation, food, or the body-mind relationship, among other topics. She produces lecture-performances, workshops, podcasts, exhibitions and writings. She also investigates technologies for healing and maintenance of transgenerational memories and is trained in process-oriented psychology. She was co-director of the Berlin art-space “The Institute for Endotic Research” (TIER) in 2021–2022. She has worked with SAVVY Contemporary, Akademie Schloss Solitude, Maxim Gorki Theater, Royal Holloway University of London, Laboratoire Kontempo, Disruption Lab, Neun Kelche, Tworks Singapore, Art Laboratory Berlin, Nyabinghi Lab among others.

Caitlin Berrigan
Caitlin Berrigan works as a visual artist, filmmaker, and writer to explore poetics and queer science fiction as world-making practices through moving images, sculptural instruments, and expanded new media. Her early works make sensible the relations across viruses, disability, capitalism and contagion. Her recent artistic research into geological animacies in the climate crisis follows how minerals, toxins, and elemental media are transformed and mobilized by data capitalism and inhuman intimacies. Berrigan’s solo exhibitions at JOAN Los Angeles and Art in General NY were reviewed in Artforum, and her work has shown internationally at the Whitney Museum, Berlinale Forum Expanded, La Casa Encendida, Henry Art Gallery, Ashkal Alwan, Harvard Carpenter Center, European Media Arts Festival, and Poetry Project NY among others. Her writings are published by e-flux, Georgia, MARCH, Duke UP and Broken Dimanche. She has been awarded by Creative Capital, Skowhegan, Humboldt Foundation, Graham Foundation, and Schloss Solitude. Currently a Senior Postdoctoral Fellow and PhD-in-Practice at the Academy of Fine Arts in Vienna, Berrigan has held full-time and visiting teaching positions at NYU Tisch, Caltech, Bard College Berlin and Harvard. She earned a Master’s from MIT’s program for Art, Culture and Technology and a B.A. from Hampshire College.

Samuel Hertz
Samuel Hertz is a sound artist and researcher who works with sound-sensing networks of environmental science research through multimedia frames including immersive electronic music, interstellar radio transmissions, deep sea broadcasts, and doom metal concerts. His work has shown in spaces such as the Ars Electronica Festival (AT), Palais de Tokyo (FR), Haus der Kunst (DE), Amant (US), Fylkingen (SE), Haus der Kunst (DE), and the National Science + Media Museum (UK) among many others. Hertz is currently an AHRC/Techne-funded PhD candidate at the Royal Holloway University of London Centre for GeoHumanities, researching sound-sensing networks within bioacoustic conservation and politics of acoustic sensing. He is the author of a number of publications, book chapters and essays on sonic politics, environmental listening and acoustic technologies.

Alanna Lynch
Alanna Lynch is a Berlin-based artist and researcher working with living entities, organic materials, smell, and performance – examining the politics of affect, questions of agency, and the stickiness of feelings. She draws on diverse studies, activism, as well as her own embodied experiences. She has exhibited and performed internationally and was a recent artist in residence at the Banff Centre (Canada). She was a founding member of the artist collective Scent Club Berlin, and her work has been supported by grants from Germany, Canada, and Sweden. In 2018 she was awarded the Berlin Art Prize.

Daniela Medina Poch
Daniela Medina Poch is an interdisciplinary artist, researcher and educator from Colombia. Daniela investigates how unofficial histories and interspecies entanglements contribute to the conception of plural ecologies and non-hegemonic knowledge systems. Through an expanded listening and a critical examination of value imaginaries, her practice questions the supposed universality and impartiality of certain ecological discourses, and aims to alter some of the hierarchies sedimented in them.
Daniela has exhibited her work at The Line London, TBA21 Academy, the XXII Cerveira Biennial, The I Listening Biennial, SAVVY Contemporary, amongst others. Her work is part of the Museum of Modern Art of Bogotá, Collecteurs and the Museum of Historical Memory of Bogotá collections. She has been a resident within programs such as CAMPO Garzon, FLORA ars+natura, Floating University, and Marebox Project. Co-curator of Babel Media Art and Co-Re, she is currently part of the curatorial team at Gropius Bau Berlin. Daniela often writes experimental essays for specialized publications and carries out participatory lectures with different institutions and independent spaces across Europe and Latin America.

António Mendes
António Mendes is a curator and educator. Currently based in Luxembourg, he is leading the Publics Department at Mudam – Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean. His practice explores learning as an ecological and transformative process within contemporary art institutions. Previously, he was a research fellow at SAVVY Contemporary in Berlin, where he contributed to the long-term participatory archive project Colonial Neighbours. There, he co-curated and managed projects such as "Demythologize That History and Put It to Rest," which engaged with colonial legacies through public interventions in Berlin and Lisbon . He also co-curated the workshop "Coloniality: Voices and Perceptions," fostering dialogues between students and artists on European and African relations. At Mudam, he co-curated "Reimagining Museums," a program that rethinks the museum as a living ecosystem rooted in interdependence and collective learning. His research and program development delves on the idea of the museum as a porous, vulnerable body in constant relation to the world it inhabits.

pantea
pantea (she/they) is an artist engaging with narratives of ecological and more-than-human connection. Her work has incorporated creative writing, walking, performance, film, radio, and music. They are co-facilitating Khamoosh, a transdisciplinary community dedicated to preserving and archiving Iranian sonic heritage, and co-directing Associació So in collaboration with Soundcamp Cooperative. They are a member of the Radio Web MACBA working group, and one half of the audiovisual design group Studio Informal. pantea is learning about socially-engaged practice and community-based work by exploring possibilities brought about by listening. She is passionate about wetlands and plants, and is currently studying a practice-based PhD in Music at St George's, University of London. She has works performed and exhibited internationally. Associació So (Sound Association) is a new sound art collaborative based in Catalunya. It brings together work by the Soundcamp Cooperative and pantea.

Elisabeth Schilling
Elisabeth Schilling is a dancer, choreographer, and artistic director whose work bridges movement, design, visual arts, and music. She creates transdisciplinary projects that unfold on stage, in museums, public spaces, and rural areas, with both professionals and communities. From 2020–23, she was Artist in Residence at Trifolion Echternach and is currently Associate Artist at Théâtres de la Ville de Luxembourg. Her creations have been commissioned and presented by institutions such as the Grand Théâtre du Luxembourg, Philharmonie Luxembourg, Tate Modern, and MUDAM. Touring internationally, her company also brings performances to senior homes, children’s centres, and hospitals. As a performer, she has danced across Europe with leading choreographers and companies. Elisabeth is the founder of Making Dances asbl, with over 300 performances in 19 countries. She received the 2021 Dance Award of the Grand-Duchy of Luxembourg and holds degrees from Trinity Laban, London Contemporary Dance School, and Zürich University.