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Out of Storage I : Peintures choisies de la Collection

Présentation de la collection

Du 6 mars au 26 mai 2008, l’exposition Out of Storage I – Peintures choisies de la Collection présente une sélection des peintures de la collection du Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean (Mudam Luxembourg).

Réalisée en contrepoint à la présentation d’un ensemble de travaux récents de Frédéric Prat, Peintures choisies de la Collection dévoile des œuvres réali­sées entre 1987 et 2007 de douze artistes internationaux qui se situent entre abstraction et figuration. S’étalant donc sur ces vingt dernières années de création, ces tableaux présentent des positions d’une peinture qui, après les débats esthétiques parfois menés avec un acharnement idéologique, ont trouvé une liberté nouvelle et à chaque fois particulière dans leur traitement du plan et de l’espace pictural. Alors que pour la très jeune Américaine Rosson Crow, le tableau sert à déployer des espaces d’une super­ficialité ambiguë de décors de film plongés dans des lumières éblouissantes, les paysages mentaux du Costaricain Federico Herrero représentent des surfaces hard-edge brouillées par des interventions subversives. À l’instar de ce dernier, le Bruxellois Jean-Luc Moerman ne se restreint pas à la peinture. Ses formes prolifiques se découvrent souvent dans la rue sur des grandes surfaces murales. La jeune peinture allemande, particulièrement diverse et féconde ces derniers temps, est représentée tout d’abord par Albert Oehlen, figure tutélaire de toute une génération d’artistes ayant reformulé les bases de la peinture. Dans son sillage, on retrouve le Luxembourgeois Michel Majerus (à qui Mudam a consacré une rétrospective en 2006–2007), mais éga­lement Thomas Scheibitz et Frank Nitsche, issus de l’école de Dresde, qui abordent la question de l’abstraction de manière purement picturale, pui­sant dans leurs fonds respectifs d’images. La Britannique Fiona Rae et l’Espagnol Juan Uslé jouent quant à eux avec les dimensions autoréférentielles du tableau. Enfin, dans les œuvres du Français Dominique Gauthier et des Américains Jonathan Lasker et Peter Halley, l’abstraction gestuelle ou géométrique interroge ses limites selon des méthodes très personnelles.