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Point de départ de l’exposition, l’œuvre de Andrea Mastrovito intitulée Non ci resta che piangere (There’s Nothing Left To Do But Cry) est une incitation à nous départir de toute lecture univoque de l'Histoire.
Invité à exposer au Museum of Arts and Design de New York, l’artiste, en réaction à la présence d’une statue de Christophe Colomb devant le musée, décide de littéralement renverser la caravelle de l’explorateur et s’interroge ainsi sur les bienfaits de la découverte de l’Amérique, au demeurant très relatifs dès lors que l’on adopte le point de vue des peuples autochtones. Croisant diverses pratiques, l’exposition s’attache à la façon dont les artistes s’emparent d’événements historiques ou de récits idéologiques pour les infiltrer, en analyser les ressorts, mais également les retranscrire de manière sensible.