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Œuvre présentée dans l'exposition "Le meilleur des mondes (du point de vue de la collection Mudam)", Mudam Luxembourg, 30.01.2010 – 23.05.2010. Sylvie Blocher, "Men in Pink", 2001, Collection Mudam Luxembourg, Donation 2003 – Amis des Musées d’Art et d’Histoire, Luxembourg
Le Meilleur des Mondes

Présentation de la collection

Que nous disent les artistes du monde dans lequel nous vivons ? Quelles images nous renvoient-ils de nos corps, de nos terres, de nos villes, de nos rêves et de nos angoisses ? L’exposition Le meilleur des mondes propose, du point de vue de la Collection Mudam, une lecture ouverte et surprenante du monde actuel à travers une centaine d’oeuvres de plus de quatre-vingt-dix artistes.

Le meilleur des mondes est une exposition composée exclusivement d’œuvres de la Collection Mudam. Elle investit l’ensemble des espaces du musée qui ont été partiellement remaniés pour l’occasion. La collection d’art contemporain du Mudam porte l’empreinte de ceux qui ont présidé à sa constitution depuis les premières acquisitions en 1996, Bernard Ceysson et Marie-Claude Beaud. Elle témoigne d’un intérêt particulier pour des oeuvres ancrées dans le monde contemporain quels que soient les techniques utilisées (peinture, sculpture, photo, installation, vidéo…). L’exposition intègre également une partie du mobilier, commandé spécialement à des artistes et des designers, et se prolonge à l’extérieur avec une installation dans les douves du parc.

Le titre de l’exposition fait référence au célèbre récit d’anticipation d’Aldous Huxley, Brave New World, paru en 1932. Il permet à Enrico Lunghi, commissaire de l’exposition et directeur du Mudam, de proposer aux visiteurs des récits, fragmentaires et ouverts, qui sont autant de « lectures » possibles du monde qui nous entoure à travers les œuvres de la collection. Ainsi, l’exposition se développe en quatre épisodes, un prologue et un épilogue, tous introduits par une citation tirée du livre d’Aldous Huxley. L’épisode « de nos visages » thématise la manière dont les artistes voient et traitent la figure humaine, tandis que l’épisode « de nos artifices » aborde certaines visions de nos environnements construits. Alors que « de nos territoires » regroupe des œuvres traitant de ce thème de manière plus abstraite ou imaginaire, « de nos vies intérieures » évoque des fantasmes ou des angoisses dont l’art est souvent le dépositaire.