Suzanne Dhaliwal – Decolonising Climate Justice
- Quand
-
- Où
- Mudam Auditorium
- Conférence Zoom dans le cadre de
- Langue
Anglais
- Tarif
Mudam Auditorium : 8€ (entrée aux expositions incluse)
En ligne : Gratuit- Inscription Mudam Auditorium
Complet !
Retransmission en ligne : mudam.com/SuzanneDhaliwalTalk- Places limitées
Sous réserve de modification ou d’annulation
- Port du masque obligatoire
La distanciation physique doit être respectée
Justice environnementale, justice économique, justice raciale et justice de genre sont indissociables du combat mondial qui vise à remettre en question les structures de pouvoir existantes. Les mouvements activistes doivent faire en sorte que ces questions figurent au cœur même de la transition écologique, qui passe par une rupture avec l’économie des combustibles fossiles, en s’attaquant aux causes profondes du capitalisme et du colonialisme.
Non seulement nous sommes témoins de disparitions et de destructions à une échelle inédite, mais la violence contre les communautés qui protègent les derniers foyers de biodiversité sur la planète atteint une intensité sans précédent. La crise climatique requiert plus de créativité que jamais pour répondre à l’ampleur de la catastrophe. Nous devons trouver les moyens de faire face à ces crises de manière interdisciplinaire, intersectionnelle et internationale.
« À mesure que la crise climatique se précise, la question de savoir comment nous allons payer pour une transition juste se fait plus pressante. De nombreuses voix s’élèvent pour dire que le coût est tout simplement trop élevé, surtout à l’ère du coronavirus – ou, dans une veine plus réconfortante, que le marché finira par régler le problème. Mais nous ne pouvons pas nous permettre de verser dans le désespoir ou dans la complaisance. Il est désormais temps de planifier et d’agir. »
Suzanne Dhaliwal (1984, Birmingham) est une créative, militante et chercheuse en justice climatique, conférencière en justice environnementale et formatrice en stratégies créatives de décolonisation. En 2009, elle a cofondé le UK Tar Sands Network, qui, en solidarité avec les communautés autochtones concernées, a publiquement mis en cause les investissements de BP et de Shell dans l’exploitation des sables bitumineux au Canada, marquant le début de l’internationalisation du mouvement de désinvestissement des combustibles fossiles. Elle a mené des campagnes et des interventions artistiques dénonçant les investissements dans les combustibles fossiles dans la région arctique et au Nigéria, qui violent les droits des peuples autochtones et ceux des victimes de la catastrophe pétrolière causée par BP dans le golfe du Mexique. Elle est titulaire d’un diplôme de troisième cycle en sculpture sociale de l’université d’Oxford et développe actuellement des stratégies créatives pour remédier au déficit de représentation et à la suprématie blanche qui prévaut au sein du mouvement pour la justice climatique.