Cecilia Bengolea | La Danse des Éléments
- Quand
-
– - Où
- Mudam Grand Hall
- Dans le cadre de l'exposition
- Performance
Avec 9 danseurs et présenté aux côtés d'une nouvelle installation sculpturale
- En collaboration avec
- Dans le cadre des
- Tarif
Gratuit
- Sur inscription
- Places limitées
Sous réserve de modification ou d’annulation
Performances
14 mai 2022 | 16h00 & 18h00 | Socle C, Esch-Belval
15 mai 2022 | 15h00 & 17h00 | Mudam Luxembourg
La Danse des Éléments est une nouvelle performance de l’artiste et chorégraphe Cecilia Bengolea regroupant neuf danseurs du Jeune Ballet du Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon (CNSMD Lyon). La Danse des Éléments s’inscrit dans le projet Deary Steel qui comprend une exposition présentée au Mudam Luxembourg du 14 au 29 mai. Ce projet ambitieux explore les dimensions sociales et matérielles de l’ère industrielle, et la façon dont elles ont orchestré l’ère post-industrielle, en faisant notamment référence à la danse libre. En associant mouvements, images et sons du passé et du présent, Cecilia Bengolea raconte de « nouveaux récits synthétiques » dans un lieu où, selon l’artiste, « la brutalité et la force du métal, l’adversité des mouvements de grève, la chorégraphie mécanique du travail industriel et la beauté de la danse se rencontrent ».
Deary Steel s’inspire de la fascination de Cecilia Bengolea pour les origines minérales de notre planète (représentées par les collisions de météorites) et la production de l'acier comme une captivante chorégraphie des éléments symbolisant cette genèse. Décrivant cette production industrielle comme une sorte de « processus alchimique », l’artiste affirme que ce n’est « pas seulement l’orchestration et la composition de ces éléments » qui l’intéressent « mais aussi la façon dont ils influencent notre corps, nos cycles naturels et nos modes de vie ». Faisant référence à la médecine chinoise, Bengolea cite le « rôle essentiel » que jouent les éléments métalliques « dans la régulation des méridiens dans les pratiques du Qi Gong, du reiki et du tai-chi ». Deary Steel suggère ainsi l’idée que « notre intimité avec les objets lourds manufacturés n’est pas moins personnelle et affective que celle avec les métaux présents dans notre corps ». Par la présence d’un androïde de métal, en référence au personnage de science-fiction du film Metropolis de Fritz Lang (1927), Cecilia Bengolea cherche à interroger la fascination des « objets manufacturés solides, leurs secrets alchimiques et leur mémoire, en composant un avatar 3D comme un inventaire des objets en acier, fonctionnels et belliqueux qui façonnent et menacent notre histoire et nos écosystèmes ».
Commissaires
Vincent Crapon, Coordinateur des expositions à Esch2022
Joel Valabrega, Curatrice Programmes Performance et Publics au Mudam Luxembourg
Assistés par Caroline Schmit
Crédits performance
Danse : Jeune Ballet du Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon
Direction artistique du Jeune Ballet du CNSMD Lyon : Kylie Walters
Danseurs : Clara Cassagnac, Lucie-Mei Chuzel, Marie-Lou Durand, Eléonore Ghyssaert, Caroline Maquignon, Vincent Mazerot, Mathis Nour, Circé Persoud, Magdalen Wood
Maîtresse de ballet : Gaëlle Communal Van Sleen
Assistant de répétition : Franck Laizet
Costumière : Maïté Chantrel
Biographie
Cecilia Bengolea (Buenos Aires, 1979) a présenté son travail au Musée Guggenheim, Bilbao (2021) ; Bourse de Commerce, Collection Pinault, Paris (2021) ; E.A.T. / Engadin Art Talks, Suisse (2019) ; Desert X, Palm Springs (2019) ; Fondation Giacometti, Paris (2019) ; Palais de Tokyo, Paris (2018, 2015) ; Fiorucci Art Trust, Stromboli (2018) ; Dhaka Art Summit, Bangladesh (2018) ; TBA21–Academy, Venise (2018) ; Dia: Beacon, New York (2017) ; Elevation 1049, Gstaad, Suisse (2017) ; Spiral Hall, Tokyo (2016) ; 32e Biennale de São Paulo (2016) ; Hayward Gallery, Londres (2016) ; Centre Pompidou, Paris (2016, 2010) ; 13e Biennale de Lyon (2015) ; Tate Modern, Londres (2015) ; ICA, Londres (2015) ; et 10e Biennale de Gwangju (2014). Elle a reçu le prix Critique de Paris en 2008 et le prix Jeune artiste de la Biennale de Gwangju en 2014. Son travail se trouve dans d’importantes collections publiques, dont l’Académie TBA21, MIRE – Fond cantonal d’art contemporain, The Vinyl Factory, Le CNAP, Le Consortium, Fiorucci Art Trust, Tank Shanghai, Fundación Arco, Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, KADIST France. Elle vit et travaille à Paris et à Buenos Aires.